Pierre Gangloff — variantes, prolongations.

Travaux numériques.
Les images proviennent du logiciel Google Street, une aide à la localisation, constituée de milliards
de photographies prises depuis les axes routiers existants,
et ce, dans le monde entier.
Ces images constituent une banque où je puise, et que je copie en peintures, en dessins. Puis, j'opère un montage numérique qui superpose la photo initiale, à mes productions. Comme pour une peinture, je peux coller, découper, ajouter le glacis d'un calque, effacer.
La série, commencée pendant la guerre du golfe, porte le titre générique "les égarés", une ironie en regard des "frappes chirurgicales" opérées sur la base d'une technologie identique. Car, même si ces images géo-localisées revendiquent cette précision, elles ne ressemblent jamais tout à fait à l'espace vécu. Images fantomatiques, étranges, décalées. Un décalage de peintre.

Montage numérique, 30 x 40 cm, Prison St-Paul, Lyon, 2013.

Boîtes lumineuses, 30 x 40 cm, Prison St-Paul, Lyon, 2013.

Les égarés, montage numérique, 30 x 40 cm, Tanger, 2014.

Tissu retro-éclairé, 200 x 125 cm, Halles des bouchers, 2014.

Les égarés, montage numérique, 30 x 40 cm, 2012.

Les égarés, montage numérique, 30 x 40 cm, Tanger, 2012.

Les égarés, montage sur verre, 30 x 40 cm, 2011.

Les égarés, montage sur verre, 30 x 40 cm, Rabat, 2011.

Disparaitre, peintures emballées dans une pochette de papier cristal, 30 x 40 cm.

Disparaitre, peinture emballée dans une pochette de papier cristal, 30x40 cm.

Travaux numériques prolongeant mon activité de peintre. Les images proviennent du logiciel Google Street, une aide à la localisation, constituée de milliards de photographies prises depuis les axes routiers existants, et ce, dans le monde entier. Ces images constituent une banque où je puise, et que je copie en peintures, en dessins.

Prison St-Paul, Lyon, 2013.

Disparaitre, 30 x 40 cm.

Halles des bouchers, 2014.

Les égarés, 2012.

Les égarés, 2014.